Réunie lors d’un déjeuner de presse ce dimanche 7 décembre 2025 à Libreville, la Fédération Gabonaise de Handball (FEGAHAND) a présenté les grands axes de sa saison. Son président, le Général Florient Pangou Mbembo, a détaillé un programme axé sur la formation et la reprise des compétitions, tout en rappelant l’urgence d’un accompagnement financier équitable de la part du ministère de tutelle.

Sortir le handball gabonais de sa léthargie : c’est l’objectif affiché par le bureau fédéral. Après plusieurs années marquées par une inactivité préjudiciable, la FEGAHAND souhaite marquer une rupture. Cette volonté se matérialise par l’annonce du retour de la Coupe du Gabon interclubs, une compétition phare destinée à redonner du temps de jeu aux athlètes et à revitaliser les clubs.

La formation comme socle du développement

Avant même la reprise des matchs, la Fédération a fait le choix de débuter ses activités par le renforcement des capacités. Le programme prévoit des sessions de formation et de recyclage pour les arbitres et les entraîneurs.

Pour les dirigeants, il s’agit de combler un déficit technique persistant. Cette approche vise à structurer la discipline sur le long terme en garantissant un encadrement de qualité, condition *sine qua non* pour le développement des jeunes talents et l’élévation du niveau de jeu.

Mouila, point central faute d’infrastructures

Sur le plan logistique, la ville de Mouila occupera une place centrale dans le calendrier, notamment en raison de ses infrastructures. Le Général Pangou Mbembo a souligné que le chef-lieu de la Ngounié est la seule ville de l’intérieur du pays à disposer d’un gymnase couvert.

Si ce choix est pragmatique, il met en lumière les disparités infrastructurelles qui freinent la vulgarisation du handball sur l’ensemble du territoire, limitant l’organisation de tournois d’envergure hors de la capitale et de Mouila.

Des ambitions internationales et des attentes financières

Le programme ne se limite pas au plan local. La FEGAHAND vise une présence active sur la scène continentale avec la participation à la CAN et au Challenge Trophy, ainsi qu’un renforcement de la coopération technique avec le Maroc.

Cependant, la mise en œuvre de ce calendrier dépend étroitement des moyens financiers. Le président de la Fédération a profité de cette tribune pour interpeller le ministère des Sports, déplorant le déséquilibre de financement qui favorise souvent le football au détriment des autres disciplines. Le message est clair : la réussite de ce plan de relance et la prévention des forfaits ou retards logistiques reposent désormais sur la capacité de l’État à débloquer les fonds nécessaires en temps utile.



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