Décédée il y a quelques jours au Maroc, la députée du 3e arrondissement de la commune de Franceville a tirée sa révérence à la fleur de l’âge des suites d’une maladie. Militante de longue date du Parti démocratique gabonais (PDG), Solange Odina siégeait pour la première fois à l’Assemblée nationale depuis le début de la présente législature.
Née le 21 août 1970 à Franceville (Haut-Ogooué), l’illustre disparu rentre très tôt dans la vie active en embrassant une carrière d’enseignante au sortir d’une formation à l’Ecole normale des instituteurs de sa ville natale. Remarquée pour ses performances, Solange Odina est promue en qualité d’intendant au CES Mamadou Lewo.
En marge de sa vie professionnelle, l’ancienne enseignante s’était lancée sur le terrain de la politique. A cet effet, c’est le parti au pouvoir qu’elle choisi-ra pour imprimer ses marques. Reconnue par ses ’’camarades’’ comme étant une militante ’’très discrète, dynamique et battante’’, Solange Odina s’était vue confier plusieurs responsabilités dans la vie de son parti dans son fief. C’est ainsi que, pour ce qui est des processus électoraux, elle représentait le PDG en qualité d’assesseur et de vice-président de la majorité. Toute chose qui aura favorisé ses nominations, tour à tour, en qualité de membre du Comité central (MCC), secrétaire d’arrondissement du 3e et du 4e arrondissement, puis secrétaire communal.
Ses compagnons politiques éplorés qu’elle laisse derrière elle, garde d’elle un souvenir d’une femme qui ’’aimait la vie et ne manquait jamais d’égayer l’assistance par la douceur, son sourire de jeune femme déterminée et vouée à la tâche’’.
L’ancienne 2e rapporteur de la Commission des Finances à l’Assemblée nationale était mère de cinq enfants et grand-mère de trois petits-fils.
Avec L’union
