Nous posons ici la question de l’apport des politiciens partisans dans le développement du Gabon.
Sujet complexe et à débat, les partis politiques qui ont géré le Gabon depuis son indépendance n’ont pas répondu aux attentes des Gabonais, ni hissé le pays vers un développement durable. Même lorsque certains membres de la société civile ont été associés à la gestion de la chose publique, ils ont souvent été englués dans le partisanisme associatif, faisant passer l’intérêt de leur association avant celui des citoyens.
Le problème ne réside-t-il pas finalement dans le modèle de gouvernance démocratique ? Nsili.
Toutefois, il faut souligner que notre pays n’a jusqu’à présent expérimenté que la démocratie représentative et non la démocratie directe ou d’autres formes de gouvernance qui pourraient être des alternatives viables pour répondre aux attentes des populations sans passer par des politiciens partisans.
Certaines alternatives à la gestion politique traditionnelle incluent la démocratie directe, où les citoyens peuvent participer directement à la prise de décisions politiques par le biais de référendums ou d’autres mécanismes. On parle aussi de plus en plus des initiatives de gouvernance participative, qui permettent aux citoyens de s’impliquer dans le processus de prise de décisions politiques à différents niveaux, que ce soit au niveau local, national ou international.
De même, grâce aux outils technologiques qui peuvent être utilisés pour accroître la transparence, favoriser la reddition de comptes et permettre aux citoyens de suivre de près les actions des gouvernants, une nouvelle initiative se dessine dans le monde.
Ainsi, bien que les politiciens partisans jouent un rôle important dans le développement d’un pays, il existe des alternatives et des compléments possibles pour répondre aux attentes des populations et pour assurer une gestion efficace. La combinaison de différentes approches peut être bénéfique pour créer un système de gouvernance plus inclusif, transparent et réactif aux besoins des citoyens.
En engageant le Gabon dans la voie de l’inclusivité, le CTRI et son chef ont inscrit le Gabon dans un système de gouvernance moderne. Les anciens politiciens sont largués, mais ils s’y feront avec le temps. Qui vivra, verra.
Petit-Lambert Ovono
Évaluateur certifié des politiques publiques