Le texto du 22 mai de Petit Lambert Owono.
L’allocution du chef de l’État Ali Bongo Ondimba hier soir doit être comprise comme une détermination du président de la République à protéger, avec la plus grande énergie, le peuple gabonais contre la COVID-19.
Ne moquez pas cette détermination, car il n’y a pas de chef sans peuple. L’un ne va pas sans l’autre. Ceux qui pensent le contraire, doivent nous proposer un autre binôme modèle.
Dans son allocution, Ali Bongo a rappelé que la stratégie sanitaire du Gabon en matière de la Covid-19 reposait sur trois piliers qui sont :
- le dépistage massif de nos concitoyens.
- l’isolement en cas de tests positifs pour contrer la propagation du virus.
- le traitement au plus tôt des cas déclarés positifs pour assurer un meilleur taux de guérison.
Mais le PR ne s’est apesanti que sur le premier point.
En effet, l’annonce de la mise en place d’un laboratoire pour dépister au plus vite, un grand nombre de personnes par jour, soit environ 10 000 personnes, revient à émettre l’hypothèse que toute la population gabonaise peut être dépistée en 180 jours soit 6 mois.
C’est une annonce révolutionnaire et prometteuse pour la lutte contre la propagation du Covid19.
Par ailleurs, baptiser ce Laboratoire du nom d’un médecin décédé récemment est un signe de témoignage et de reconnaissance de la République envers un professionnel de la santé.
Ceci est un message d’encouragement porté en direction de tout le corps médical au moment où il est confronté en 1ère ligne, dans la lutte contre la COVID-19.
Aussi, la cerise sur le gâteau pour ces professionnels, est la décision prise par le président de leur octroyer une indemnité des soldats combattant un ennemi, fut-il invisible.
En sachant que cette demande figurait dans le cahier de revendications du syndicat de ce corps de métier, demande que nous avons aussi soutenu, c’est donc également une réponse de l’État à cette revendication.
Au final, cela prouve à suffisance que Ali Bongo est engagé comme chef de guerre.
Reste à rendre le Test obligatoire pour tous nos compatriotes.
Mais cette pratique ne dépend plus que du cadre légal.
Ça, c’est un autre débat.
À demain.
PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES, PRÉSIDENT DE SOGEVAL