Le texto du 20 mai de Petit Lambert Owono.
Le gouvernement a pris le décret numéro 100 relatif à l’état d’urgence dans le but de riposter contre la crise du Coronavirus. La matérialisation de cet état d’urgence est consignée dans l’article 4 de ce décret qui donne au gouvernement l’autorisation de prendre d’autres mesures pour mieux protéger les gabonais.
La seule question qui compte dans ce décret, sans occulter le débat juridique pour les spécialistes, est de savoir si les gabonais sont réellement protégés contre le Covid 19 depuis la promulgation de ce décret et les mesures édictées depuis lors à savoir : l’instauration du couvre feu, le confinement partiel, le confinement total du grand Libreville, le 2ème état d’urgence, le deconfinement partiel, la poursuite des mesures de riposte, le projet de loi fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires, etc.
En somme, le débat sur la constitutionnalité ou l’inconstitutionnalité de ces textes, aussi passionnant soit il, ne concerne pas l’atteinte ou non de l’objectif escompté qui est celui de briser la chaine de propagation du Covid 19 ; ce n’est point celui du peuple gabonais, mais celui des compétiteurs politiques, des idéologues, des leaders politiques, bref, celui des assoiffés de pouvoir.
Le vrai débat est celui de répondre aux besoins quotidiens des gabonais, celui de changer leur vie.
Telle est notre réponse à l’appel lancé aux citoyens par le mouvement « Touche pas à ma Terre ».
Débattons sans passion.
Bonne journée.
PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES, PRÉSIDENT DE SOGEVAL