Le texto du 17 mai de Petit Lambert Owono.
Les chiffres de la situation épidémiologique du Gabon annonçait 802 cas positifs au COVID-19 le dimanche 10 mai.
Hier, samedi 26 mai, c’est 1 320 cas positifs, soit une augmentation de 518 en 5 jours, et une moyenne de 103 cas positifs par jour.
Autrement dit, le pic doit être calculé en fonction du nombre de personnes prélevées et testées avec des tests non contaminés.
C’est pourtant pas cette méthode qui a été retenue en France, mais plutôt celle de l’affluence des usagers à l’hôpital, du nombre de personnes admises en réanimation, et des personnes décédées.
Cette comparaison permet de tirer quelques conclusions.
La France n’ayant pas choisi de tester sa population, n’a considéré le pic atteint que par le nombre de personnes enregistrées dans les hôpitaux ; preuve de la confiance que les françaises et les français ont pour leur système de santé, pour le personnel médical et de soins de celui-ci.
Cela n’étant pas encore le cas au Gabon où on parle encore d’incivisme et de l’indiscipline de la population, le calcul du pic ne peut reposer que sur le nombre de personnes testées et la fiabilité des tests utilisés.
Reste à lancer un appel à toutes les parties prenantes en charge de notre système sanitaires pour crédibiliser ce secteur.
La vie de tout le monde en dépend.
Bon dimanche chez vous.
PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES, PRÉSIDENT DE SOGEVAL