Le texto du 19 mai de Petit Lambert Owono.
Pour lutter contre la crise du Coronavirus, riposter contre le COVID-19, freiner sa propagation sur le territoire national, le chef de l’État a décidé des nouvelles mesures sanitaires de riposte, le confinement du grand Libreville, et la mise en place de mesures d’aide massives exceptionnelles.
Le gouvernement de Julien Nkoghe Bekale, premier ministre, est en charge de la mise en œuvre de ces mesures.
Mais comment peut-on s’assurer que ces actions mises en œuvre sont efficaces ?
Est-ce que le public atteint est celui qui était visé par la mesure ?
Les populations adhèrent-ils aux activités proposées ?
Ces questions sur l’évaluation de ces mesures devaient survenir à tout moment dans la vie de ces actions : en amont dans l’étape de planification, en cours d’action de la mise en œuvre comme actuellement, ou à la fin de l’action.
Quel que soit le moment, il est toujours possible d’évaluer, même s’il est
recommandé de penser l’évaluation dès la conception de l’action et de l’inscrire dans la loi.
En effet, aujourd’hui l’évaluation est une démarche incontournable dans la mise en œuvre des actions publiques, et notamment dans le domaine de la santé ou du social. Mais les porteurs de ces mesures se trouvent souvent en difficulté pour le faire. En effet, les pratiques d’évaluation qui existent sont plutôt intuitives, non systématiques et nécessitent d’être davantage formalisées.
Pour tordre le coup au kongossa sur la réussite ou l’échec des mesures présidentielles mises en œuvre par les membres du gouvernement, SOGEVAL a entrepris une évaluation concomitante qui s’appuie sur les décrets du gouvernement.
Il s’agit d’une évaluation pragmatique et spécifique à chaque mesure.
Le Rapport de cette étude sera remis au premier ministre, chef du gouvernement et à ses ministres devant les médias à la place de la célébration de la 4ème journée nationale annuelle des évaluateurs.
Croisons les doigts.
PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES, PRÉSIDENT DE SOGEVAL